Ce matin-là, au monastère de St-Jean-Aymar, les frères s'activent. Le soleil écrasant n'empêche pas les plus motivés de s'activer vers le potager, car la tâche est grande et importante pour l'ensemble de la communauté.
Dans la cabane sont rangés avec soin les nombreux outils pour s'atteler à la tâche, mais Frère Jérôme, encore novice, se retrouve fort dépourvu, ne sachant lequel choisir. S'informant auprès de Frère Auguste, sage parmi les sages, il s'entend dire ceci :
"Binons, aujourd'hui, mon frère, puisque cela est la volonté de notre Seigneur !"
Se fiant à la sagesse de son supérieur, Frère Jérôme s'exécute immédiatement. Il sait néanmoins que pèse sur lui le regard tendre et austère de son ainé. Travaillant alors de son mieux, il sent alors la main de Frère Auguste sur son épaule, venu l'interrompre et s'adresser à lui quelque peu inquiet :
"Ma foi, mon frère, tu me fais souci. Regarde-toi, tu as le teint blafard ! Tu es blême comme si tu frôlais le malaise ! Ce travail est épuisant pour toi, repose-toi donc !"
Moralité ?