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Résumé de la discussion

MthS-MlndN
16-09-2008 20:40:30

LES EVENEMENTS RELATES DANS CE TEXTE ONT LIEU LE LUNDI SEPT JUILLET DEUX MILLE HUIT ENTRE QUINZE ET DIX-SEPT HEURES.


15:00:01


Malandrin demanda encore son chemin, tandis que pléthore de pensées ironiques et acides lui traversaient l'esprit. On lui indiqua une station de bus à quelques minutes de là, à partir de laquelle il allait pouvoir rejoindre en une bonne demi-heure Mitre Square, l'endroit légendaire, le seul à l'intérieur de la City où Jack l'Eventreur laissa gésir le cadavre mutilé d'une de ses victimes. Il se rappelait quelques détails des meurtres du Ripper dont la violence, mise en parallèle avec celle de la mort que l'Evaluateur risquait de lui infliger, le fit frissonner. Il s'étonna en revanche de la chance qu'il avait : dès qu'il devait demander son chemin, la première personne qu'il rencontrait était capable de le lui indiquer. A moins que tout bon Londonien ne doive apprendre par coeur le plan de la ville et des stations de métro et de bus pour avoir son brevet des collèges (y en avait-il un équivalent anglais ? Malandrin jugea avec empressement que la question était totalement inepte).

Tandis qu'après une courte course, il bondissait dans un bus juste avant son départ, Malandrin se rendit compte qu'il angoissait plus qu'avant. Peut-être la fatigue, physique et mentale, qui surgissait petit à petit était-elle une bonne raison ; sans aucun doute, l'Evaluateur tenait à l'épuiser, pour pouvoir le priver de toute chance de survie. La question sous-jacente était : en admettant qu'il passe toutes les épreuves, le laisserait-on survivre pour autant ? L'Evaluateur n'avait qu'à dire "bien joué, mais je suis mauvais perdant", appuyer sur un bouton, et poum ! plus de Mathias Malandrin à la surface de la planète, plus que deux morceaux de corps arrachés l'un à l'autre par une salissante détonation.

Paradoxalement, Malandrin se rendait compte que son angoisse pouvait être attribuée à une autre raison : le délai très long que l'Evaluateur lui accordait. Cela voulait forcément dire qu'il voyagerait beaucoup, et par conséquent qu'il perdait la main, dans une certaine mesure, sur le déroulement des évènements. Autant il ne tenait qu'à lui, à son calme, à sa concentration, d'écourter autant que possible le temps de résolution de chaque énigme, autant il lui était impossible de réguler les horaires de bus selon son bon vouloir ou de prévoir des travaux sur certaines lignes. Il devait espérer que la chance le suivrait : chance de rapidement trouver un bus ou un métro (comme celui dans lequel il se trouvait, et dont les portes s'étaient presque refermées sur lui), chance d'interroger des Londoniens bien renseignés sur le plan des transports interurbains et l'état des travaux en cours. La seule autre alternative était d'imaginer que l'Evaluateur avait prévu de lui laisser sa chance, planifié comme il le fallait les délais probables, prévu les travaux sur les parcours des lignes de bus, et Malandrin préférait croire en sa bonne étoile, comme toujours.

Bien que, depuis qu'il avait du accuser une femme qu'il aimait de meurtre et falsification, il se demandait couramment si sa chance n'avait pas décidé d'aller aider quelqu'un d'autre. Quand il pleut dans sa tête, pensa-t-il solennellement, le fou se persuade que le ciel est nuageux. Très joli, rajouta-t-il in petto. Si je survis, j'édite un recueil de dictons.

15:32:57

Une correspondance et beaucoup de questions tragiques plus tard, Malandrin surgissait d'un grand bus rouge à étage, ironiquement fier du haïku qu'il venait d'inventer :

Sous un ciel d'été
Le froid nous parait lointain
Même quand l'orage gronde


A peine entrait-il dans le parc, rempli de touristes flânant dans les allées, de bambins courant après des ballons, de couples enlacés sur l'herbe, de chiens courant après les ballons des bambins sus-mentionnés, que le portable vibrait. Malandrin en profita pour jeter un coup d'oeil à l'indicateur de niveau de batterie, se dit qu'il pourrait éteindre ce satané téléphone pendant ses courses ; l'Evaluateur ne risquerait pas de l'appeller avant qu'il atteigne un lieu de rendez-vous.

"Allo, fit-il froidement.
- Joli petit parc, non ? Ne sentez-vous pas cette sérénité qui émane du lieu ? Etonnant, pour un si petit parc coincé au milieu d'artères bondées de la City, non ?
- En effet, répondit Malandrin, qui n'accordait aucun intérêt à la beauté d'un lieu quand il s'y rendait uniquement en quête d'une chance de survie.
- J'espère que vous avez un papier et un crayon, ou bien une bonne mémoire, écoutez bien ce qui suit, je vous en prie. Ou voudriez-vous que je vous laisse trente secondes pour chercher de quoi écrire ?"

La première phrase de l'Evaluateur n'était pas encore finie que Malandrin courait vers un jeune Lord cruciverbiste, allongé dans l'herbe une dizaine de mètres plus loin, pour lui arracher son crayon et son cahier de jeux des mains. C'est sous une flopée de "noms d'oiseaux" fort distingués que Malandrin répondit :

"Ne vous en faites pas, monsieur, j'ai ce qu'il faut.
- Ce pauvre lord doit se sentir bien dépossédé, Malandrin. La vulgarité des méthodes policières franco-françaises sied généralement fort mal aux flegmatiques et bien-élevés Anglais... Mais peut-être votre instinct de survie choisit-il d'exclure toute question morale de vos agissements ?
- ... Suis-je censé répondre ?
- Non. Ecoutez bien ce qui suit. Dans le musée Tussaud. Un personnage de cire retiendra votre attention. Acteur parfois mal vu. Scientologue émérite, numéro deux dans la hiérarchie, paraît-il. Connu grâce à des avions, il a fait la guerre des mondes. Cherchez dans son dos. Fin du message.
- Très bien, fit Malandrin qui pensait savoir de qui il s'agissait. En revanche, pensez-vous que l'on me laissera entrer au musée de cire de Madame Tussaud avec un engin explosif attaché au cou ?
- Bien sûr que non, sinon ce serait trop facile, fit l'Evaluateur dans un terrible rire. Bonne chance, mon cher ami."

Clic.

15:37:41

Rebelote, pensa Malandrin. Bien sûr qu'il était fatigué ; s'il survivait à cette journée, se disait-il en courant une fois de plus vers la station de métro la plus proche (Aldgard), il lui faudrait vingt-quatre heures d'un profond sommeil pour se remettre. S'il survivait. La probabilité, calculait-il, semblait très faible. L'Evaluateur voulait manifestement sa peau, et puisqu'il lui en voulait manifestement, il risquerait de se montrer mauvais joueur. L'espoir commençait à le quitter ; déjà l'image de Camille s'évanouissait en sa mémoire, comme s'il émergeait lentement d'un rêve qu'il se maudissait d'avoir rêvé un jour. Ses actes devenaient téléguidés, vides de toute conviction et de toute envie. Il aurait voulu pleurer toutes les larmes de son corps, à genoux sur un trottoir de la City, attendant seulement l'heure de la détonation en se laissant chavirer au gré des remoux de ses regrets. Son "évaluation" le transformait en une simple marionnette, exécutrice de souhaits incompréhensibles, aliéné par une volonté qui lui semblait soudain douloureusement supérieure. Durant le trajet (que ce trajet lui parût long !) il réprima à plusieurs reprises de lourds sanglots.

16:10:03

L'entrée du musée de cire, presque bordé par une longue file d'attente remplie de touristes étrangers. Durant le trajet, il avait établi une sorte de plan d'attaque : viser des gens seuls ou en couple, payer le billet bien sûr, éventuellement proposer une compensation financière ; et surtout, demander le même service à plusieurs personnes. Ne pas compter sur la fiabilité des gens. Dans son esprit, inconsciemment, s'était formée une nette distinction entre les Anglais, bienveillants et presque indispensables, et son (sans doute) futur meurtrier, francophone ; il en venait donc à perdre toute confiance en un être francophone, quel qu'il fût. Il remonta la file d'attente, aborda un jeune homme visiblement seul et perdu dans ses pensées.

"Excuse me, sir, I need help, please listen to me !
- Euh... fit le jeune homme, hésitant. What can I do for you ? fit-il avec un accent français à couper au couteau.
- Vous êtes français ?
- Euh... oui, fit timidement l'homme, qui n'y comprenait pas grand-chose.
- Ecoutez-moi attentivement", commença Malandrin. Il résuma en quelques mots le service très particulier dont il avait besoin, en donnant le moins possible de détails sur sa situation précise, ne citant pas l'Evaluateur, précisant néanmoins qu'il était question de vie ou de mort. Pour ainsi dire, ajouta-t-il à la dernière minute, après une hésitation un peu trop longue qui parut effrayer (ou seulement intriguer ?) le trentenaire en sandales qui ne lâchait pas une seule goutte de son flux de paroles.
"Bien, fit le jeune homme après un petit temps de réflexion. Ce n'est pas un canular, au moins ? (Devant le visage décomposé de Malandrin, il se reprit.) Non, je demandais ça au cas où... C'est juste que votre requête est... singulière, pour ainsi dire.
- Je sais bien, et ce n'en est que plus difficile pour moi.
- J'imagine. Ecoutez, je veux bien vous aider, faire aussi vite que possible, à condition que vous me promettiez de ne pas m'impliquer dans cette histoire. Je ne sais pas quels problèmes vous avez et je ne veux pas en entendre parler. Et il va de soi, crut-il utile d'ajouter, que si je ne trouve rien au dos de votre statue de cire, je vous en voudrai assez de m'avoir gâché ma journée pour vous casser la gueule si par malheur je vous recroise."

Cette dernière phrase, il l'avait dite sans aucune confiance dans la voix. Visiblement, Malandrin ne s'était pas adressé à un as de l'intimidation ; et encore moins, osait-il croire, à un homme de mauvaise volonté. Il sortit son portefeuille.

"Ecoutez, fit-il en sortant des billets, voici de quoi vous payer l'entrée du musée, et le triple en compensation financière, payé d'avance. (Mathias, hurlait en lui la voix de la Raison, on ne monnaye jamais aucun service d'avance ! Donne-lui une petite somme et promets-lui le triple s'il revient à temps avec l'information que tu demandes ! C'est le B-A-BA, merde !!!)
- Gardez votre compensation, monsieur. Je ne m'abaisse pas à rendre un service pour de l'argent ; je le rends uniquement parce que je juge que la personne face à moi le mérite. Je reviens dès que possible. Attendez-moi à la sortie."

Et l'homme retourna la tête en direction du guichet, comme si Malandrin s'était évanoui soudain, dans l'indifférence générale. D'ici quelques petites minutes, il aurait son billet en main.

16:22:31

Malandrin pouvait enfin souffler un peu. Ou, tout du moins, il s'était accordé le droit de s'asseoir et de respirer un peu - presque un luxe, au vu de la situation actuelle. Quelque chose le poussait à faire confiance au trentenaire brun, une sorte de Foi inébranlable, qu'il savait totalement irraisonnée, déraisonnable, et pourtant rien dans son comportement ne semblait suicidaire. Il savait au fond de lui que le jeune homme reviendrait. Comme 10 et 10 font 100 (l'expression préférée d'un de ses professeurs d'informatique). Soudain un étrange espoir revenait ; face au regard de ce jeune homme, il ne s'était plus senti seul et voué à une mort certaine. Ce petit être timide, au regard mal assuré, constituait un fabuleux argument qui, ajouté aux mémoires de ces personnes qui avaient su le guider dans les bons métros et les bons bus, le persuadait presque qu'une force bénéfique oeuvrait à sa survie. Il se rappelait ses lectures de jeunesse, "La Prophétie des Andes", "Conversations avec Dieu", "Le Manuel du Guerrier de la Lumière", "Le Troisième Oeil", "Shambhala", "Le Loup des Steppes"... Le message devenait soudain redoutablement clair. Par sa fatigue, il perdait le fil de sa raison, de sa froide et implacable logique, laissant ainsi libre cours à la clarté résidant en lui, laissant son âme seule percevoir l'intrication des rouages de la causalité de l'Univers et choisir à sa place les trajets à effectuer.

Cet éclair mystique dut lui durer entre deux et trois minutes ; immédiatement après, son esprit cartésien revenait à la charge, lui expliquant froidement que si le Samaritain en sandales ne revenait pas, ses utopies nouvel-âgistes exploseraient en même temps que son cou. Mais toutes les pensées, aussi crues, agitées, sombres et peureuses fussent-elles, se mettaient en place dans un nouveau décor, baignant dans une sorte de sirop adoucissant. Ses émotions semblaient abritées par un amnios bien-pensant qui, bien que rationnellement fort dubitable, était la meilleure chose qu'il eût pu obtenir de lui-même.

16:43:21

Le téléphone portable sonna. Grâce à Dieu, Malandrin avait oublié de l'éteindre.

"Oui ?
- Le Samaritain s'est perdu en route, je crois. Il est en train de prendre des photos des plus célèbres tueurs en série en cire. Il dit bonjour à notre ami Jack.
- Suis-je censé vous croire ?
- Ne vous ai-je pas dit que j'ai des yeux et des mains dans toute la ville ? Ne l'avez-vous pas déjà constaté ?
- Mais...
- Et n'avez-vous jamais appris, fit l'Evaluateur en haussant le ton de sa voix, que prudence est mère de sûreté ? Je n'aurais aucun scrupule à faire sauter la tête d'un être aussi stupide que vous. Vous me décevez. Dans vingt petites minutes, vous serez mort."

Il raccrocha séchement. Malandrin se sentait soudain effondré. Deux voix tonnaient en lui, qui tenaient deux discours diamétralement opposés, l'un lui redonnant confiance, l'autre le descendant plus bas que terre. Sa Foi d'un côté, sa Raison de l'autre.

16:51:29

Malandrin venait d'allumer sa deuxième cigarette consécutive. Rien que pour cela, il appréciait cette pause dans sa course contre la montre. En revanche, la panique fluait et refluait en lui. Il regarda l'heure sur le portable que l'Evaluateur avait fait mettre dans sa poche, estima qu'il restait entre cinq et dix minutes.

"J'ai votre texte !"

Le Samaritain hurlait, séparé de Malandrin d'une bonne cinquantaine de mètres. Sous les regards ébahis de la foule muette, lui et Malandrin se frayaient un chemin l'un vers l'autre. Malandrin dut s'arrêter prématurément ; il ne tenait pas à ce que de quelconques gardiens de la sécurité du musée voient de trop près son collier "singulier". Se faufilant timidement, mais avec empressement, à travers la masse compacte des visiteurs de toutes nationalités, le Samaritain haletait.

"Désolé, commença-t-il à une dizaine de mètres de Malandrin, le visage rouge et la voix tremblante, ce musée est gigantesque et les étrangers sont malpolis et rustres."

Il tendit en silence le papier à Malandrin, qui le lut.

Londres est belle la nuit... Mais elle est bien belle en plein jour aussi. Il n'y a pas plus gentil qu'un British. Mais les Anglaises ne sont pas grandioses...

Ne mettez pas tous mes "oeufs" dans le même panier, et vous trouverez ces quatre chiffres qui retarderont votre mort, comme, dans le texte précédent, vous auriez pu trouver ceux qui donnèrent la vie à notre célébrité. Le temps presse, Malandrin.

"Je me suis permis de lire votre mot doux, fit le Samaritain, et je me suis dit que peut-être vous auriez besoin de la date de naissance de l'acteur."

Il la livra à Malandrin, qui tenta de se remémorer le texte étrangement ponctué qui l'avait mené jusqu'ici. Il réussit à retrouver deux des six chiffres de la date, jugea qu'il n'avait pas le temps de se remémorer le reste du texte, et décida de faire confiance à sa première idée. Il trouva quatre chiffres et, tandis qu'il s'apprêtait à les rentrer sur l'étrange clavier dont il connaissait désormais la configuration par coeur, le jeune brun lui fit remarquer que quelque chose était écrit au dos du papier, dans la même police de caractère.

Remettez donc ces quatre chiffres en ordre, sachant que le produit des deux premiers vaut la somme des deux derniers.

Et, en-dessous, imprimé en tout petit, un symbole étrange :

http://www.prise2tete.fr/upload/MthS-MlndN-TM3.gif

Malandrin réfléchit quelques secondes, puis tapa quatre chiffres.

16:58:12

Aucune détonation. Il s'en était sorti. Il expira longuement, puis, instinctivement, enlaça le Samaritain en riant. Désorienté, ne comprenant rien à rien, le jeune homme se laissa faire sans bouger. Le portable de Malandrin vibrait dans sa poche.

"Allo ?
- Une bataille, mais pas la guerre. Le nombre que vous avez trouvé est lui aussi un donneur de vie, mais c'est un Antéchrist qui y est né. Un Surhomme furieusement doué. Mon inspirateur, mon ami misanthrope, exécuteur de sang-froid des belles pensées préfabriquées. En parlant de belles pensées, le jeune homme reste avec vous. S'il s'éloigne de vous de plus de dix mètres, vous mourrez. Ca vous apprendra à avoir confiance en un inconnu. Jusqu'où la confiance va-t-elle lorsque la mort la menace ? Dans la prochaine heure, vous aurez le temps de répondre à cette question. Dites à votre jeune ami que, lorsqu'il aura pris la ferme résolution de ne plus vous lâcher d'un pouce pour le restant de la journée, il devra lever la main droite, pouce tendue, le plus haut qu'il peut au-dessus de sa tête. Je ne rappellerai pas avant."

Déclic. Malandrin remit le téléphone dans sa poche, en regardant son Samaritain d'un air profondément désolé.

"Quoi ?.. fit-il. Que se passe-t-il ?.."

17:00:00




Questions subsidiaires :
1) A quels avions le premier message se réfère-t-il ?
2) A quel écrivain correspond le nombre qui vient de prolonger d'une heure la vie de Malandrin ?

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