Un petit texte que j'ai envoyé a une "amie" (ça a fini par marcher, d'ailleurs ) :
Jeune égarée, comme Oriane ulcérée, cherchant hâtivement, errant, réclamant avidement... Illusions, apportant vides et cauchemars ? Tu oublieras inévitablement d'exagérées souffrances... Qu'une extase touche une lèvre : envolée violine, oubli ! Une découverte ramenant allégresse soudaine.
Sinon, j'ai un vieux texte sur la difficile vie du c*n, écrit il y a trois ans :
http://fractal-illusion.blogspot.com/20 … ommes.html
Et ce superbe texte de Khalil Gibran dans "Le Prophète" :
Ce qui paraît en vous le plus faible et le plus désemparé est le plus fort et le plus déterminé,
N'est-pas votre souffle qui a dressé et fortifié votre ossature ?
Et n'est-ce pas un rêve qu'aucun d'entre vous ne se rappelle avoir rêvé qui a bâti votre ville et tout ce qu'elle contient ?
Si vous pouviez voir les marées de ce souffle, vous ne verriez plus rien d'autre.
Et si vous pouviez entendre le murmure de ce rêve, vous n'entendriez plus d'autre son.
Mais vous ne voyez ni n'entendez, et il est bien qu'il en soit ainsi.
Le voile qui obscurcit vos yeux sera levé par les mains qui l'ont tissé,
L'argile qui emplit vos oreilles sera percée par les doigts qui l'ont pétrie.
Et vous verrez,
Et vous entendrez.
Vous ne regretterez pas toutefois d'avoir connu la cécité, ni d'avoir été sourds.
Car en ce jour vous prendrez connaissance des desseins cachés derrière toute chose,
Et vous bénirez les ténèbres comme vous béniriez la lumière.
Et un petit dernier, tiré du superbe film "Se Souvenir Des Belles Choses" :
Tu vois le jeune homme assis, là ? Il est arrivé hier. Il a 23 ans. Athlète de haut niveau, accident cérébral, il sait plus qui il est. Il reconnait personne. Ni sa famille, ni ses amis. Il a de désir pour rien, il veut rien. Il a pas faim, il a pas soif, rien ne le touche. Il sourit jamais, il pleure jamais... Il aime personne... La vie glisse sur lui. Il souffre pas. C'est ça, le bonheur ?..