bonjour, à l'instar des cahiers de vacances de nos chères têtes blondes, je vous propose un divertissement dans lequel il s'agit d'associer le prénom d'un auteur et l'extrait d'un de ses poèmes. Ce sont de grands classiques :
Science sans conscience n'est que scie à saucisses
A8 – De Musset (Le saule) B5 – Apollinaire (Le pont Mirabeau) C10 – Hugo (Demain, dès l’aube) D3 – De Nerval (La cousine) E1 – Rimbaud (Le dormeur du val) F9 – Corneille (Le Cid) G2 – Verlaine (Il pleure dans mon cœur) H7 – Proust (Je contemple souvent le ciel de ma mémoire) I6 – Baudelaire (Parfum exotique) J4 – Poquelin dit "Molière" (Les fourberies de Scapin)
Remarque: Je pense qu’il faut lire NE à la place de NOUS dans la partie D
Edit: Et, pour te remercier, voici leurs portraits dans l'ordre d'apparition ci-dessus
Mais oui, Fix, quelle gourde je fais ! j'aurais pu faire en sorte que les "reliés" forment un dessin signifiant quelque chose ! Halala, je ferai mieux la prochaine fois. Tu as tout bon. Et Frankie aussi, en effet il faut lire NE au lieu de NOUS dans le D. J'ai modifié, un F5 remettra l'image à jour. Merci à vous deux.
Science sans conscience n'est que scie à saucisses
Alors, de tête, la plupart apprises pendant ma scolarité (En gras avec Google)
Arthur Rimbaud - Le dormeur du val
Paul Verlaine - Il pleure dans mon coeur
Gérard de Nerval - La cousine
Jean Baptiste Poquelin dit Molière - L'avare Bon alors c'est : Les fourberies de Scapin, je m'est trompé à cause de la scène de la rançon. (genre, j'ai de la culture )
Guillaume Appolinaire - Le pont Mirabeau
Charles Baudelaire - Je sais que c'est de lui mais pas moyen de mettre un titre dessus Rhâ ! Parfum exotique.
Marcel Proust - Je contemple souvent le ciel de ma mémoire
Alfred de Musset - L'étoile du soir Même pas foutu de recopier correctement ^^ : Le saule
Pierre Corneille - Le Cid
Victor Hugo - Demain dès l'aube
Pas trop mal J'ai de beaux restes
Merci pour cette petite séance de nostalgie poétique
Tu es largement assez dingo pour qu'un Minito te semble cohérent \o/ !
Pourquoi tu l'as pas fait il y a un mois euuuh .... Ca m'aurait peut-être aidé pour le bac de français sachant qu'on était tombé sur le théâtre !
Bref, dans le sens des aiguilles en partant du marron clair : - "Le Pont Mirabeau", Guillaume Apollinaire - "La Bohème Galante", Gérard de Nerval - Le Cid, Pierre Corneille (Ah non y'a du théâtre aussi) - Marcel Proust mais je ne saurai pas citer le nom du poème - Les Fourberies de Scapin (pas sûr), Jean-Baptiste Poquelin dit Molière - "Parfum exotique" (2e vers), de Charles-Pierre Baudelaire (Il était dans mon corpus pour l'oral celui-là). - "Il pleure dans mon coeur", Paul Verlaine - "Le dormeur du val", Arthur Rimbaud - "Demain, dès l'aube ...", Victor Hugo - "La saule", d'Alfred de Musset dont j'ai un souvenir mitigé pour Lorenzaccio
Langelotte et Saban, de petites erreurs infimes (je vous ai envoyé un mp), Lui-même, c'est parfait. Saban, effectivement, j'aurais dû poster ce divertissement avant ton bac français Quant à Nobo je te maudis, bonjour la correction ! j'avoue toutefois que c'est assez joli, quel artiste !
Science sans conscience n'est que scie à saucisses
La forêt, qui frémit, pleure sur la bruyère - Alfred de Musset : Le saule Les jours s'en vont je demeure - Guillaume Apollinaire : Le pont Mirabeau Et ne vous faites pas attendre pour dîner – Gérard de Nerval : La cousine tout autre que mon père l'éprouverait sur l'heure – Pierre Corneille : Le Cid Le temps efface tout il n’éteint pas les yeux – Marcel Proust : Je contemple souvent le ciel de ma mémoire Que diable allait-il faire dans cette galère ? - Jean-Baptiste Poquelin : Les fourberies de Scapin. Je respire l'odeur de ton sein chaleureux, - Charles Baudelaire : Parfum exotique. Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur ? – Paul Verlaine : Il pleure dans mon cœur. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. - Arthur Rimbaud : Le dormeur du val. Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe – Victor Hugo : Demain dès l’aube.
Merci pour ce moment de poésie...
Les gens n'acceptent jamais leurs défauts. Moi je le ferais si j'en avais!
Alors, -"la forêt qui frémit pleure sur la bruyère" -> Le Saule d'Alfred de Musset -"les jours s'en vont, je demeure" -> Le Pont Mirabeau de Guillaume Apollinaire -"et ne vous faites pas attendre pour dîner" -> La Cousine de Gérard de Nerval -"tout autre que mon père l'éprouvait sur l'heure" -> Le Cid de Pierre Corneille -"le temps efface tout il n'éteint pas les yeux" -> Je contemple le ciel de ma mémoire de Marcel Proust -"que diable allait-il faire dans cette galère ?" -> Les Fourberies de Scapin de Jean-Baptiste Poquelin dit Molière -"je respire l'odeur de ton sein chaleureux" -> Parfum Exotique de Charles Baudelaire -"quelle est cette langueur qui pénètre mon coeur" -> Il pleure dans mon coeur de Paul Verlaine -"les pieds dans les glaïeuls, il dort" -> Le Dormeur du Val d'Arthur Rimbaud -"et quand j'arriverai je mettrai sur ta tombe" -> Demain dès l'aube de Victor Hugo
Même une feuille de papier est plus légère à deux (Proverbe coréen)
"Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure." Guillaume APOLLINAIRE.
"L'hiver a ses plaisirs ; et souvent, le dimanche, Quand un peu de soleil jaunit la terre blanche, Avec une cousine on sort se promener... - Et ne vous faites pas attendre pour dîner," Gérard de NERVAL.
"Tout autre que mon père l'éprouverait sur l'heure!" Pierre CORNEILLE.
"Le temps efface tout il n’éteint pas les yeux Qu’ils soient d’opale ou d’étoile ou d’eau claire Beaux comme dans le ciel ou chez un lapidaire Ils brûleront pour nous d’un feu triste ou joyeux." Marcel PROUST.
"Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne, Je respire l'odeur de ton sein chaleureux, Je vois se dérouler des rivages heureux Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone." Charles BAUDELAIRE.
"Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur ?" Paul VERLAINE.
"Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid." Arthur RIMBAUD.
"Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur." Victor HUGO.
"La tempête s'éloigne, et les vents sont calmés. La forêt, qui frémit, pleure sur la bruyère ; Le phalène doré, dans sa course légère, Traverse les prés embaumés." Alfred de MUSSET.
ô merci fvallee pour cet été poète. Qui égaye nos cœurs, embellit prise de tête.
Elpafio : jolis vers de Jules Supervielle et Joachim du Bellay, NickoGecko : ça c'est un poème qui pourra figurer dans les décades Rock de Langelotte lorsqu'elle nous proposera les années 90 (j'aime beaucoup), Ravachol : un copier-coller pour faire profiter tout un chacun de ton élan poétique : "ô merci fvallee pour cet été poète. Qui égaye nos cœurs, embellit prise de tête".
Bravo pour vos réponses et merci à vous.
Science sans conscience n'est que scie à saucisses
merci pour votre participation, et j'ai oublié un auteur que j'aime beaucoup alors je vais conclure avec le cancre :
Il dit non avec la tête mais il dit oui avec le coeur il dit oui à ce qu’il aime il dit non au professeur il est debout on le questionne et tous les problèmes sont posés soudain le fou rire le prend et il efface tout les chiffres et les mots les dates et les noms les phrases et les pièges et malgré les menaces du maître sous les huées des enfants prodiges avec les craies de toutes les couleurs sur le tableau noir du malheur il dessine le visage du bonheur.
Jacques Prévert
Science sans conscience n'est que scie à saucisses