Salut,
Comme ça, en lisant vite, De Gaulle et Pétain ?
Ou alors il y a un piège ?
Klim.

Le jeune De Gaulle (avec 2 l) et le vieux Pétain bien sûr
De Gaulle ayant disparu pendant la 1ère guerre mondiale durant la fameuse bataille de Verdun.
Et effectivement De Gaulle a gracié Pétain et a commué sa peine de mort en prison à vie.

Bravo à vous tous ! Que des bonnes réponses !

Vous m'impressionnez car j'ai proposé à peu de choses près cet énoncé par ailleurs et je n'ai reçu qu'une seule bonne réponse.

Mais comme toujours j'aimerais que vous me disiez ce qui vous a mis la puce à l'oreille et que vous essayez d'expliquer les indices.

Il s'agit à priori de Philippe Pétain (le vieux) et Charles de Gaulle (le jeune). Le bâton m'a mis sur la piste d'un maréchal.

Le vieux et le jeune sont originaires de la même région.  Tous deux sont originaires du Pas-de-Calais.
Ils ont exercé les 2 mêmes métiers. Tous deux ont été président du conseil.
Le jeune disparut un jour, et le vieux le crut mort et fit son éloge.
Le vieux triompha et on lui donna le bâton.  Après l'armistice signée le 11 novembre, Pétain est élevé à la dignité de maréchal de France par décret du 21 novembre 1918 (publié au Journal officiel le 22)3. Il reçoit à Metz son bâton de maréchal, le 8 décembre 1918.
Plus tard, il aura faux sur toute la ligne et on le fera chef. Dès le 11 juillet 1940, par trois « actes constitutionnels », Pétain se proclame chef de l'État français et s'arroge tous les pouvoirs.
Le vieux fit du jeune sa plume et on dit qu'ils se partagèrent même quelques poules. Mais ils se brouilleront. Dans les années 20, Pétain cherche à entrer à l'Académie française. Il fait venir De Gaulle à son cabinet pour rédiger le livre qu'il projette. De Gaulle devient ainsi le collaborateur préféré du Maréchal et sa plume. Mais leurs rapports sont dissymétriques. De Gaulle s'éloigne de Pétain. Les deux hommes sont en désaccord sur la façon de préparer l'armée française à la guerre. Et, en 1940, De Gaulle portera un jugement très dur sur le Maréchal:«Pétain est un grand homme, mort en 1925. Le drame, c'est qu'il ne l'a pas su».
Le jeune acquit de justesse un titre temporaire qu'on lui retira moins d'un mois après, pourtant qu'on lui connaît toujours et qui suffit même à le désigner aujourd'hui. il est promu général de brigade à titre temporaire le 25 mai 1940 ; Charles de Gaulle est communément appelé le général de Gaulle
Au coeur des ténèbres, le vieux restera quand le jeune partira. Il rejette l'armistice demandé par Pétain à l'Allemagne nazie. De Londres, il lance, à la BBC, l'appel du 18 juin 1940 au peuple français pour résister et rejoindre les Forces françaises libres.
Une lutte à mort s'ensuivra, longue et douloureuse : le vieux confisqua les biens du jeune, retira son titre, le bannit et le fit condamner à mort. Condamné à mort, et déclaré déchu de la nationalité française par décret du 8 décembre 1940 par le régime de Vichy
Mais le jeune triompha finalement Charles De gaulle dirige le pays à la Libérationet le vieux fut honni, condamné à mort et finalement emprisonné. Le procès du maréchal Pétain débute le 23 juillet 1945 devant la Haute Cour de justice créée le 18 novembre 1944. Le procès s’achève le 15 août 1945 à l’aube. La cour déclare Pétain coupable, notamment, d’intelligence avec l’ennemi et de haute trahison. Elle le condamne à mort, à la dégradation nationale, et à la confiscation de ses biens, assortissant toutefois ces condamnations du vœu de non-exécution de la sentence de mort, en raison de son grand âge. Accomplissant le vœu de la Haute Cour de justice, le général de Gaulle, chef du Gouvernement provisoire de la République, commue la sentence de mort en peine de réclusion à perpétuité le 17 août 1945

Ca ne seraient pas les compositeurs Strauss ( Yoann et Richard )
???
Je suis pas sûr

Salut,



J'ai eu le déclic grâce aux deux dernières phrases.

Bonjour Pat,
Non ce ne sont pas le père et le fils Strauss.
Ils n'ont d'ailleurs pas de lien de parenté (en tout cas proche, nous sommes tous cousins, mes frères !).

Je dirais bien qu'il s'agit de Charles de Gaulle (pour le jeune) et de Philippe Pétain (pour le vieux). Le seul point qui me manque, c'est

Le jeune disparut un jour, et le vieux le crut mort et fit son éloge.

Mais pour le reste, tout colle bien.

J'ai pensé en premier lieu à Pline (le Jeune et l'Ancien); mais leurs relations n'étaient pas du tout conflictuelles, bien au contraire.

Ensuite, j' me suis dit que c'était peut être Henry Plantagenet et sont fils Henry, mais à l'époque on ne condamnait pas à mort, on trucidait rapidement.

Ils ont exercé le même métier, colonel (si c'est un métier ?)

Le vieux a eu un bâton de maréchal.

Concernant la ligne Maginot, ta formulation est amusante, car Pétain a estimé qu'il ne fallait prolonger la ligne au delà des Ardennes. Cependant, il pensait qu'il fallait aussi une armé derrière la ligne, et non pas dedans. donc "faux sur toute la ligne" est peut être un peu injuste.

Ensuite, Pétain a demandé à De Gaulle d'écrire pour lui des ouvrages.

Pour ce qui serait du "partage de quelques poules", je ne vois pas à quoi tu fais allusion. Certes, Pétain a eu de nombreuses liaison, mais, que je sache, De Gaulle et Yvonne, c'était du solide et du sérieux.

Le Général a été condamné à mort par contumace sous le régime de Pétain et déchu de la nationalité  française. Je suppose que, de ce fait, le régime considérait qu'il n'était plus non plus général dans l'armée française.

La fin du vieux, on la connait, avec la condamnation à mort, et le décès en 1951 d'un vieillard débile en résidence surveillée.

Bravo à tous ! Presque que des bonnes réponses !
Je me suis permis de reprendre les réponses fort complètes du Canardmasqué (mais qui est-il ??) et d'y apporter ma touche. Merci

Le vieux et le jeune sont originaires de la même région. Charles de Gaulle est né dans le Nord et Philippe Pétain dans le Pas-de-Calais.
Ils ont exercé les 2 mêmes métiers. Tous deux ont été militaires puis hommes politiques.
Le jeune disparut un jour, et le vieux le crut mort et fit son éloge. Blessé à la cuisse à Douaumont près de Verdun, le capitaine de Gaulle est laissé pour mort par les Français, son bataillon ayant été décimé, alors qu'il est en réalité emmené prisonnier et soigné en Allemagne. Pétain signe un éloge funéraire réellement élogieux.
Le vieux triompha et on lui donna le bâton. Après l'armistice signée le 11 novembre, Pétain est élevé à la dignité de maréchal de France par décret du 21 novembre 1918 (publié au Journal officiel le 22). Il reçoit à Metz son bâton de maréchal, le 8 décembre 1918.
Plus tard, il aura faux sur toute la ligne et on le fera chef. Pétain assurera, mais comme les autres, que la ligne Maginot n'avait pas besoin d'être prolongée, les Ardennes semblant infranchissables. Cette erreur facilitera grandement l'invasion allemande en mai 1940. Le 16 juin 1940 Pétain est nommé  président du conseil par Albert Lebrun, ouvrant la voie à une négociation d'armistice, et le 11 juillet 1940, par trois « actes constitutionnels », Pétain se proclame chef de l'État français et s'arroge tous les pouvoirs.
Le vieux fit du jeune sa plume et on dit qu'ils se partagèrent même quelques poules. Mais ils se brouilleront. Dans les années 20, Pétain fait venir De Gaulle à son cabinet pour rédiger un livre qu'il projette. De Gaulle devient ainsi le collaborateur préféré du Maréchal et sa plume. Mais Pétain, d'abord emballé par les premiers chapitres, laisse le manuscrit prendre la poussière. De Gaulle finira par publier le livre à son nom, mettant Pétain en rage. Bien avant cela, d'après des confidences rapportées (par son aide de camp et Paul-Marie de La Gorce semble-t-il), de Gaulle et Pétain se seraient rapprochés grâce aux femmes. De Gaulle épousera Yvonne et n'aura semble-t-il plus d'histoires. Il est en revanche largement reconnu que Pétain multipliait les conquête,  même,  surtout peut-être, avec l'âge.
Le jeune acquit de justesse un titre temporaire qu'on lui retira moins d'un mois après, pourtant qu'on lui connaît toujours et qui suffit même à le désigner aujourd'hui. Charles de Gaulle est communément appelé le général de Gaulle, même "Le Général", alors qu'il est promu général de brigade à titre temporaire le 25 mai 1940, de justesse, et rétrogradé en colonel le 23 juin, suite à sa "désertion" et à son Appel.
Au coeur des ténèbres, le vieux restera quand le jeune partira. De Gaulle rejette l'armistice demandé par Pétain à l'Allemagne nazie. De Londres, il lance, à la BBC, l'appel du 18 juin 1940 au peuple français pour résister et rejoindre les Forces françaises libres.
Une lutte à mort s'ensuivra, longue et douloureuse : le vieux confisqua les biens du jeune, retira son titre, le bannit et le fit condamner à mort. De Gaulle fut condamné à mort, et déclaré déchu de la nationalité française par décret du 8 décembre 1940 par le régime de Vichy.
Mais le jeune triompha finalement Charles De gaulle dirige temporairement le pays à la Libération et le vieux fut honni, condamné à mort et finalement emprisonné. Le procès du maréchal Pétain débute le 23 juillet 1945 devant la Haute Cour de justice créée le 18 novembre 1944. Le procès s’achève le 15 août 1945 à l’aube. La cour déclare Pétain coupable, notamment, d’intelligence avec l’ennemi et de haute trahison. Elle le condamne à mort, à la dégradation nationale, et à la confiscation de ses biens, assortissant toutefois ces condamnations du vœu de non-exécution de la sentence de mort, en raison de son grand âge. Accomplissant le vœu de la Haute Cour de justice, le général de Gaulle, chef du Gouvernement provisoire de la République, commue la sentence de mort en peine de réclusion à perpétuité le 17 août 1945.